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pinnule [ pinyl ] n. f.• 1528; lat. pinnula « petite aile »♦ Techn. Chacune des plaques dressées perpendiculairement aux extrémités d'une alidade et percées de trous servant aux visées topographiques. « visant par les deux pinnules » (Hugo).
● pinnule nom féminin (latin pinnula, petite aile) Chacune des divisions d'une feuille de fougère. Petite plaque métallique élevée perpendiculairement à chaque extrémité d'une alidade. (L'une est percée de petits trous [œilletons], l'autre comporte une fenêtre munie d'un fil vertical et, souvent, une graduation de pentes.)⇒PINNULE, subst. fém.A. —GÉOD. Chacune des petites plaques métalliques élevées perpendiculairement à chaque extrémité d'une alidade ou en opposition sur les deux côtés de la boîte d'un compas de variation, percées d'un petit trou ou d'une fente, et qui permettent de prendre des alignements. V. alidade ex. 1 et 3.B. —ZOOLOGIE1. Appendice des bras des Crinoïdes, jouant un rôle dans la nutrition et la reproduction. Chaque bras porte sur ses deux côtés de nombreuses branches latérales, les pinnules, qui sont des bras en miniature (...). Les pinnules génitales portent les gonades et ne se différencient des pinnules distales qu'à maturité sexuelle (Zool., t.3, 1972, pp.35-36 [Encyclop. de la Pléiade]).2. Petite saillie filiforme sur le tentacule des Pogonophores, qui joue un rôle dans la nutrition et la respiration. La face interne du tentacule porte des rangées de pinnules ou villosités (...). La pinnule recouverte de cuticule est une cellule épidermique très allongée, parcourue par deux capillaires sanguins, afférent et efférent, intracellulaires remplis de sang et de corpuscules sanguins (Zool., t.3, 1972p.346 [Encyclop. de la Pléiade]).3. Petite nageoire de certains poissons. (Dict. XIXe et XXes.).C. —BOT. ,,Lobe ou division ultime d'une feuille pennée`` (GATIN 1924). Les folioles, appelées ici plus exactement pinnules car elles n'ont pas l'indépendance relative qui correspond au terme foliole, ont en général un contour régulier: leurs bords sont parallèles (PLANTEFOL, Bot. et biol. végét., t.2, 1931, p.608).Prononc. et Orth.: [pinyl]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1528 géod. «chacune des plaques dressées perpendiculairement aux extrémités d'une alidade et percée de trous servant aux visées topographiques» (O. FINE, Theorique des ciels, f° 41 v° ds GDF. Compl.); 2. 1555 «petite nageoire» (BELON, Nature des oys., 33, ibid.); 3. 1808 bot. (BAUDRILLART, Nouv. manuel forest., t.1, p.241); 1855 «division des feuilles pennatisequées dans les fougères» (LITTRÉ-ROBIN); 4. 1903 zool. (Nouv. Lar. ill.). Empr. au lat. pinnula «petite plume», «petite aile», «nageoire».1. pinnule [pinyl] n. f.ÉTYM. 1528; du lat. pinnula, dimin. de pinna, penna « aile ».❖♦ Didact., techn. Chacune des plaques dressées perpendiculairement aux extrémités d'une alidade et percées de trous (ou de fentes) servant aux visées topographiques. || Prendre un alignement en visant par les pinnules.0 Le patron passait à chaque instant du compas de route au compas de variation, visant par les deux pinnules aux objets de la côte, afin de reconnaître l'aire de vent à laquelle ils répondaient.Hugo, l'Homme qui rit, I, II, III.————————2. pinnule [pinyl] n. f.ÉTYM. 1555, « petite nageoire »; du lat. pinnula « aileron ».❖1 Zool. (Chez les poissons). Petite nageoire.0 Les Thons et les Maquereaux possèdent, en arrière de deux dorsales normales — la première épineuse et la seconde molle — une série de pinnules qui relient la dorsale molle à la caudale et portent ainsi le nombre des dorsales à dix ou douze.R. et M.-L. Bauchot, les Poissons, p. 18.♦ (1903). Appendice des bras (de certains échinodermes).2 (1869). Bot. Division d'une fronde de fougère.
Encyclopédie Universelle. 2012.
